Comment guérir son Féminin Blessé ?
Peur du sang menstruel, de la fertilité, de la sexualité… Tel est le lot des femmes, génération après génération. Même si la libération sexuelle des années 1970 a soulagé un peu nos maux, ceux-ci sont toujours engrammés dans nos corps, au niveau cellulaire même, rendant difficile notre plein épanouissement. Guérir son féminin blessé, c’est oser affronter ses peurs et ses blocages.
C’est en accompagnant les femmes dans leurs problématiques liées au cycle et à la fertilité que j’ai pris conscience de toutes les peurs et tous les blocages qui se jouent au niveau du cycle, de la fertilité et de la sexualité. Explorons-les ensemble et découvrez comment guérir son féminin blessé.
Les peurs et blocages liés au cycle, à la fertilité et à la sexualité
Premières règles : célébration ou solitude ?
Comment vos premières règles ont-elles été accueillies par vos proches et par vous-même ? Bon souvenir ? Généralement pas, malheureusement…
Il y a celles qui ne savent même pas que ça va leur arriver…
Celles qui ont eu peur d’en parler…
Celles qui se sont senties sales…
Celles qui ne sont jamais senties aussi seules…
Celles qui ont eu peur des conséquences…
Et j’en passe…
Avez-vous déjà eu l’occasion de vous repencher sur votre propre vécu ? Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? De quoi avez-vous besoin ?
Je vous invite à vivre cette expérience guérisseuse que de réexplorer vos premières règles pour enfin les accueillir et les honorer comme il se doit. Cette expérience peut se faire seule ou accompagnée, dans un cercle sécure et bienveillant.
Car, comment voulez-vous que nous vivions en paix avec notre cycle lorsque celui-ci a débuté de cette façon ?
Sans parler de la peur de la tache de sang dans la culotte, de la honte de l’odeur de notre sang menstruel… Ou encore de ces foutues règles, lorsqu’elles n’arrivent pas au bon moment ou qu’elles sont douloureuses au point de rester clouée au lit…
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Fertilité : de la peur de tomber enceinte à l’infertilité, en passant par l’avortement et les fausses-couches
Qui dit menstruation dit aussi ovulation… Notre cycle est porteur de notre fertilité et de toutes les problématiques qui en découlent.
Cette puissance phénoménale que nous avons de donner la vie, c’est aussi…
La peur de tomber enceinte quand il ne le faut pas et/ou avec la mauvaise personne…
Ou au contraire, la peur de ne jamais réussir à tomber enceinte, s’il y en a le projet depuis quelques mois et que ça ne vient pas…
C’est aussi les éventuels avortements et fausses-couches… Ces incidents tabous, non-dits, qui se logent au plus profond de notre mémoire cellulaire lorsqu’ils ne sont pas accueillis.
Comment un aussi beau pouvoir peut-il être porteur de tant de souffrances non exprimées ? Ou plutôt comment est-il possible de croire que ces souffrances-là vont passer, en mettant un joli couvercle par-dessus ? Guérir son féminin blessé nécessite d’oser soulever le couvercle (faites-le dans un cadre sécure et bienveillant).
Être fertile, c’est aussi potentiellement devenir maman trop tôt ou pas en bon moment… C’est parfois se découvrir en tant que maman dans un nouveau rôle pas si facile à porter. « Nos enfants sont nos plus grands guides », comme on dit souvent… et c’est pour le meilleur et pour le pire !
Sexualité : et cette petite voix qui nous dit qu’elle pourrait être plus épanouie…
Vous l’entendez cette petite voix, parfois, qui vous dit que votre sexualité pourrait ou même devrait être plus épanouie ?
Qu’après les ébats amoureux des premiers mois, vous devez bien admettre que quelque chose est retombé !
Que vous ne ressentez plus de désir aussi souvent… Est-ce mal ? Y a-t-il une fréquence à respecter ? Vous êtes perdue…
Que vous aimeriez vivre des orgasmes plus souvent et plus savoureux.
Que la femme multiorgasmique dont on parle tant, vous ne l’avez pas encore rencontré, avec votre clitoris hypersensible suite à l’orgasme, qui n’admet plus aucune caresse…
À moins que ce ne soient les douleurs et/ou les difficultés à la pénétration qui vous mettent la puce à l’oreille. Qui vous fait dire que quelque chose ne va pas, qu’il faut guérir son féminin blessé. Parfois vous en connaissez la cause et parfois non…
Les traumas sont quelques fois tellement enfouis qu’ils ont été effacés de notre mémoire. Parfois, ces traumas ne concernent pas notre propre histoire, mais celle de nos lignées et rejaïssent dans notre vie, au plus profond de notre intimité.
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Comment guérir son féminin blessé pour enfin se déployer ?
Le premier pas de la guérison est la prise de conscience :
Y a-t-il des points particuliers, dans les lignes ci-dessus, qui vous ont touchés ? Des endroits où vous vous êtes dit « oui, ça me parle » « je me reconnais là-dedans » ou encore « ah là, ça touche un endroit qui fait mal » ?
Prenez déjà quelques instants pour accueillir que ça vous touche, que parfois, ça fait mal. Peut-être qu’il y a de la frustration parce que vous avez l’impression d’avoir déjà conscientisé tout ça et travaillé à ces endroits-là… Et pourtant, ça fait toujours mal. Alors bienvenue à la souffrance, merci à elle d’oser s’exprimer.
Parfois, avancer seule ou en accompagnement individuel sur ces thématiques-là, n’est pas suffisant. Car cela parle de nos blessures collectives.
Le fait d’entendre les paroles d’autres femmes qui ont vécu des choses très similaires à notre expérience peut être extrêmement guérisseur. Tel est à mon sens le pouvoir de la sororité : c’est en faisant corps, à travers l’histoire de chacune que l’on peut guérir son féminin blessé.
Je suis actuellement en train de préparer des cercles de guérison du féminin blessé, sur les 3 thématiques abordées ci-dessus : le cycle, la fertilité, la sexualité. Il reste 5 places de disponibles. Si vous êtes intéressées, écrivez-moi dès maintenant à contact@maellemeriaux.com.
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